Ces six lettres du député Armand de Mackau précèdent et suivent immédiatement sa réélection au siège de député de l’Orne, qui eut lieu le 8 mai 1898. Après avoir rallié les rangs boulangistes, il rejoint les bancs républicains en 1892. Dans cette correspondance, Mackau remercie chaleureusement son interlocuteur basé à Paris – alors que lui-même est le plus souvent dans sa circonscription normande – de son aide et de son engagement, notamment dans une affaire judiciaire : « Vous avez trop fait pour lutter contre les mauvaises dispositions de la cour pour que je ne me hâte de vous exprimer tous mes remerciements de vos éloquents efforts. » Le jour de l’élection, il réitère ses remerciements : « Je ne veux pas tarder à vous dire combien je suis touché et reconnaissant des sentiments que vous voulez bien m’exprimer. » et il ajoute : « Je sais jusqu’à quel point la vie entraine chacun d’entre nous à des devoirs divers qui absorbent notre vie et laissent à chacun très peu de liberté. »