1823 Blondel Mont-St-Michel Mont-Saint-Michel Normandie officiel Avranches Bretagne
1823 Blondel Mont-St-Michel Mont-Saint-Michel Normandie officiel Avranches Bretagne

[Mont-St-Michel - Normandie] Notice historique et topographique du Mont-Saint-Michel, de Tombelaine et dAvranches (1823), par M. L. Blondel. Seconde édition, revue et augmentée par lauteur.

L. Blondel.

[Mont-St-Michel - Normandie] Notice historique et topographique du Mont-Saint-Michel, de Tombelaine et dAvranches, par M. L. Blondel. Seconde édition, revue et augmentée par lauteur.

A Avranches, de limprimerie dA. Tribouillard, libraire, 1823

1 volume in-12 (18 x 11 cm), broché de (4)-175 pages. Bois gravé représentant le Mont-St-Michel imprimé au verso du titre. Couverture muette dépoque en papier gris. Manque de papier au dos de la couverture, les cahiers restent solidement cousus, non rogné, imprimé sur beau papier vergé chiffon. Quelques feuillets mal coupés en marge.






La notice sur le Mont-St-Michel occupe les pages 1 à 104. La notice sur Tombelaine occupe les pages 105 à 116. La notice sur Avranches occupe les pages 117 à 175 (fin). Le mont Saint-Michel est situé dans le « pays » de lAvranchin. Cest un îlot rocheux à l’est de l’embouchure du Couesnon, lequel se jette dans la Manche. À lorigine, il était connu sous lappellation de mont Tombe. Il devait y avoir deux oratoires, lun dédié à saint Symphorien, lautre à saint Étienne, édifiés par des ermites aux VIe et VIIe siècles, ainsi que le rapporte laRevelatio ecclesiae sancti Michaelis archangeliin Monte Tumba. À la suite de cette première christianisation du mont Tombe, est érigé un oratoire en l’honneur de l’archange saint Michel en 708 (709 pour la dédicace), comme lindiquent les Annales du Mont-Saint-Michel rédigées au début du XIIe siècle. Aubert, évêque dAvranches, installe sur le site une communauté de douze chanoines pour servir le sanctuaire et accueillir les pèlerins. Cest à cette époque que le mont accueillit, à lest du rocher, les premiers villageois qui fuyaient les raids vikings. À partir de lan 710 et pendant tout le Moyen Âge, le mont fut couramment surnommé par les clercs « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari). En 867, le traité de Compiègne attribue le Cotentin, ainsi que lAvranchin (bien que ça ne soit pas clairement stipulé), au roi de Bretagne, Salomon. LAvranchin, tout comme le Cotentin, ne faisaient donc pas partie du territoire normand concédé au chef viking Rollon en 911. Le mont Saint-Michel restait breton, bien que toujours attaché au diocèse dAvranches, lui-même dans lantique province ecclésiastique de Rouen, dont la ville principale était aussi devenue capitale de la nouvelle Normandie. Il létait encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie, dit Guillaume Longue Épée, « obtint du roi de France un agrandissement notable de son territoire, avec le Cotentin et lAvranchin, jusqualors contrôlés par les Bretons. Richard Ier de Normandie, fils de Guillaume Longue Épée, eut à cœur de poursuivre l’œuvre de réforme monastique de son père et il ordonna aux chanoines à qui le Mont avait été confié de renoncer à leur vie dissolue ou de quitter les lieux. Tous partirent sauf un, Durand, qui se réforma par amour pour larchange. Cest ainsi que sy établirent en 966 des bénédictins issus de différentes abbayes telles, sans doute, Saint-Taurin dÉvreux et Saint-Wandrille. Les pèlerinages sont attestés depuis le IXe siècle.

La première édition de cette notice date de 1816. Lauteur, Louis Blondel (1743-1829), fut avocat et maire dAvranches. Il nest guère connu que pour cet ouvrage.

Bon exemplaire.






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[Mont-St-Michel - Normandie] Notice historique et topographique du Mont-Saint-Michel, de Tombelaine et dAvranches (1823), par M. L. Blondel. Seconde édition, revue et augmentée par lauteur.

L. Blondel.

[Mont-St-Michel - Normandie] Notice historique et topographique du Mont-Saint-Michel, de Tombelaine et dAvranches, par M. L. Blondel. Seconde édition, revue et augmentée par lauteur.

A Avranches, de limprimerie dA. Tribouillard, libraire, 1823

1 volume in-12 (18 x 11 cm), broché de (4)-175 pages. Bois gravé représentant le Mont-St-Michel imprimé au verso du titre. Couverture muette dépoque en papier gris. Manque de papier au dos de la couverture, les cahiers restent solidement cousus, non rogné, imprimé sur beau papier vergé chiffon. Quelques feuillets mal coupés en marge.






La notice sur le Mont-St-Michel occupe les pages 1 à 104. La notice sur Tombelaine occupe les pages 105 à 116. La notice sur Avranches occupe les pages 117 à 175 (fin). Le mont Saint-Michel est situé dans le « pays » de lAvranchin. Cest un îlot rocheux à l’est de l’embouchure du Couesnon, lequel se jette dans la Manche. À lorigine, il était connu sous lappellation de mont Tombe. Il devait y avoir deux oratoires, lun dédié à saint Symphorien, lautre à saint Étienne, édifiés par des ermites aux VIe et VIIe siècles, ainsi que le rapporte laRevelatio ecclesiae sancti Michaelis archangeliin Monte Tumba. À la suite de cette première christianisation du mont Tombe, est érigé un oratoire en l’honneur de l’archange saint Michel en 708 (709 pour la dédicace), comme lindiquent les Annales du Mont-Saint-Michel rédigées au début du XIIe siècle. Aubert, évêque dAvranches, installe sur le site une communauté de douze chanoines pour servir le sanctuaire et accueillir les pèlerins. Cest à cette époque que le mont accueillit, à lest du rocher, les premiers villageois qui fuyaient les raids vikings. À partir de lan 710 et pendant tout le Moyen Âge, le mont fut couramment surnommé par les clercs « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari). En 867, le traité de Compiègne attribue le Cotentin, ainsi que lAvranchin (bien que ça ne soit pas clairement stipulé), au roi de Bretagne, Salomon. LAvranchin, tout comme le Cotentin, ne faisaient donc pas partie du territoire normand concédé au chef viking Rollon en 911. Le mont Saint-Michel restait breton, bien que toujours attaché au diocèse dAvranches, lui-même dans lantique province ecclésiastique de Rouen, dont la ville principale était aussi devenue capitale de la nouvelle Normandie. Il létait encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie, dit Guillaume Longue Épée, « obtint du roi de France un agrandissement notable de son territoire, avec le Cotentin et lAvranchin, jusqualors contrôlés par les Bretons. Richard Ier de Normandie, fils de Guillaume Longue Épée, eut à cœur de poursuivre l’œuvre de réforme monastique de son père et il ordonna aux chanoines à qui le Mont avait été confié de renoncer à leur vie dissolue ou de quitter les lieux. Tous partirent sauf un, Durand, qui se réforma par amour pour larchange. Cest ainsi que sy établirent en 966 des bénédictins issus de différentes abbayes telles, sans doute, Saint-Taurin dÉvreux et Saint-Wandrille. Les pèlerinages sont attestés depuis le IXe siècle.

La première édition de cette notice date de 1816. Lauteur, Louis Blondel (1743-1829), fut avocat et maire dAvranches. Il nest guère connu que pour cet ouvrage.

Bon exemplaire.






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1823 Blondel Mont-St-Michel Mont-Saint-Michel Normandie officiel Avranches Bretagne